Enfin, dans tout ça, c'est vrai que le motard en général et le Biker en particulier ont mauvaise réputation...
Ceci dit, c'est dommage que pour un pseudo spécialiste moto, "notre p'tite tête" il n'ai pas developpé le comportement paradoxal du quidam moyen, d'abord, le quidam est toujours moyen.
J'explique:
Par reflexe, l'être humain (une sorte d'animal un peu améliorée) se méfie toujours de ce qu'il ne connait pas, ne voit pas ou ne maitrise pas. C'est vrai que sous son casque et derriére ses lunettes noires, on ne devine pas grand chose du biker. Donc, notre quidam aura forcément tendance dans un premier temps à se méfier.
Maintenant le paradoxe; Lorsque notre même Biker arrete sa brêle, le même quidam observe à distance (on ne sait jamais) l'ensemble de l'équipage. Soudain, il découvre la machine infernale qui sert de destrier. S' il arrive à vaincre ses peurs il finira peut etre par s'approcher. Si dans un élan incensé frolant la folie, il tente d'entamer le dialogue, il risque souvent quelques mots sympas, du genre :" Sacrée moto"," belle machine", etc..
Dans ce cas précis, si nous entamons la causette, c'est autant de gagné pour la bonne cause car ce passant se dira finalement que sous "notre aspect non conventionnel", nous sommes finalement comme tout le monde & avec en plus, des étincelles dans les yeux quand on parle de notre passion.
Donc, pour moi, c'est clair: Quand je m'arrete & si il y a du monde.
A) Je n'hésites pas à sourire au quidam qui me reluque,
B) J'invite à la causette et,
B) Plus y a de monde, plus je suis content, car j'aime qu'on regarde ma brêle & qu'on me dise qu'elle est jolie. D'ailleurs, elle aussi elle aime ça, car dans ce cas précis, elle ronronne.
Et puis, il faudrait pas oublier que dans tout motard sommeille un frimeur & que chez moi, il est bien reveillé.
Quant à M. le sociologue: Le train de son ignorance circule sur les rails de mon indifférence.